Retour Après-coronavirus : quelles priorités en matière de sécurité et de bien-être ?

Après-coronavirus : quelles priorités en matière de sécurité et de bien-être ?

- Travail ergonomique | Environnement de travail sain | Sécurité au travail | Environnement de travail durable | Organisation du travail | Changement organisationnel

Expert Frank Weckx

Segment Manager Industrie et Nettoyage

Les experts d’IDEWE sont prêts à vous proposer des solutions concrètes

Dans son livre blanc intitulé « Safety Secured ? », la chercheuse Karolien Van Nunen (TU Delft et Universiteit Antwerpen) part à la recherche d’éléments susceptibles de favoriser la sécurité et le bien-être sur le lieu de travail. Elle retient cinq grands principes qui pourront servir de fils conducteurs en vue de la transformation des environnements de travail après la crise du coronavirus. En tant que service externe pour la prévention et la protection au travail, IDEWE peut vous aider à concrétiser ces principes et à les mettre en pratique.

afstand houden

Dans un monde en rapide évolution, il faut en permanence réévaluer la sécurité et le bien-être au travail, et revoir les points de vue et les priorités. Les bouleversements causés l’an dernier par la COVID-19 ont encore renforcé ce besoin. Il n’est donc pas étonnant que Karolien Van Nunen ait décidé d’en tenir compte dans son étude. En 2018, pour l’université d’Anvers, elle avait déjà soumis un questionnaire à grande échelle sur les tendances en matière de sécurité et de bien-être à près de 1 500 experts spécialisés en Belgique et aux Pays-Bas. L’an dernier, elle a à nouveau interrogé 1 169 experts sur leur vision de la situation. Elle a finalement dégagé cinq priorités pour la période de l’après-coronavirus. 


1. Renforcer la culture de la sécurité et du bien-être


L’étude montre qu’il est encore possible de mieux former les travailleurs en vue de l’exécution sûre de leur travail et d’améliorer le signalement des situations dangereuses et indésirables.
Les experts en sécurité et bien-être soulignent qu’il faut viser à instaurer une culture positive dans leurs domaines d’expertise. Dans cette optique, il est essentiel de convaincre les employeurs de l’intérêt de la démarche et d’encourager les comportements exemplaires. 


2. Favoriser les connaissances et compétences nécessaires


Pour élargir le champ de vision du concept restreint de « sécurité » au concept plus vaste de « bien-être », il faut aussi élargir l’expertise dont disposent les spécialistes de la sécurité et du bien-être. La crise du coronavirus et ses conséquences, aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental, l’ont d’ailleurs encore démontré. En raison des préoccupations ergonomiques et psychosociales associées au télétravail, de la nécessité de diriger les équipes à distance, de la gestion de crise, du besoin de partager les connaissances par les canaux numériques, etc., les experts ont dû modifier leur approche radicalement et en peu de temps. 


3. Complexité administrative et réglementation vs. mise en pratique


De nombreux experts trouvent difficile de travailler de manière adéquate du fait de la multiplicité des règles et de la complexité de la législation. 


4. Augmenter les moyens financiers pour orienter favorablement l’impact de la COVID-19 sur la politique de sécurité et de bien-être


La nécessité d’investir de manière continue dans la sécurité et le bien-être n’est pas une évidence partout. Malgré l’augmentation de la pression au travail et l’arrivée de tâches nouvelles liées à la crise du coronavirus, toutes les entreprises n’ont pas veillé à assurer un soutien supplémentaire. Les experts en sécurité et bien-être n’ont pu bénéficier d’une plus grande liberté d’action que dans 27 % des entreprises. Il s’agit donc d’opérer un basculement dans la culture de la sécurité. Les entreprises doivent considérer la sécurité et le bien-être comme un investissement structurel, et non comme un coût.  


5. Tirer profit de la crise du coronavirus pour accroître la résilience des experts et des organisations


Les résultats de l’étude indiquent que la pandémie de coronavirus a aussi eu un effet positif. De nombreux répondants ont déclaré avoir pu renforcer leur impact au sein de leur entreprise grâce à la résilience dont ils ont fait preuve face à la crise du coronavirus. Pour les organisations, les répercussions ne pourront être que positives dans les années à venir.

Une approche à 360 degrés pour plus de bien-être

poetsen tijdens corona

« L’étude de Karolien Van Nunen confirme ce que nous constatons dans notre pratique quotidienne », a déclaré Frank Weckx, segment manager Industrie et Nettoyage chez IDEWE. « Le bien-être au travail est le core business du Groupe IDEWE. Nous envisageons la sécurité et le bien-être selon une perspective à 360 degrés, tout en en examinant minutieusement les différents aspects. Forts de cette approche, nous recherchons des solutions afin d’améliorer et d’optimiser les conditions de vie au travail pour les groupes et pour les individus. L’accompagnement que nos experts ont offert aux employeurs pendant la crise du coronavirus en est le meilleur exemple. Et maintenant que la situation économique commence à prendre une autre tournure, nous sommes prêts à accompagner les employeurs grâce à un arsenal d’outils que nous pourrons moduler en fonction de leur situation spécifique et des besoins de leurs travailleurs. »

Comment IDEWE peut-elle vous aider ?

Téléchargements

Ne manquez aucune information, abonnez-vous au bulletin d’information d’IDEWE

 

Des explications par des experts autonomes, dans un langage clair

Les dernières évolutions dans le domaine du bien-être et de la prévention

Toutes les modifications de la législation