Témoignage Stad Kortrijk

Dans le cadre d’une politique relative à l’absence du travail pour cause de maladie, une organisation comme la ville de Courtrai bénéficie de la mise en place d’une équipe médicosociale. Le trajet d’accompagnement favorise le retour des travailleurs malades de longue durée. 

À la Ville de Courtrai, l’équipe médicosociale se compose de deux organes : l’équipe médicosociale Ville de Courtrai/CPAS et l’équipe médicosociale ASBL. L’équipe de la ville de Courtrai/CPAS se compose d’un directeur du personnel, assisté de deux collaborateurs RH et d’un collaborateur du SIPPT, service interne pour la prévention et la protection au travail. Elle se concentre principalement sur le bien-être des travailleurs. Elle travaille également en étroite collaboration avec un médecin du travail d’IDEWE.

« L’équipe de l’asbl est un peu plus petite. Elle se compose d’un directeur, d’un collaborateur du service du personnel, d’un médecin du travail d’IDEWE et de moi-même. Les thèmes abordés sont les mêmes dans les deux organes. Par exemple, nous nous concentrons principalement sur les malades de longue durée, mais des sujets tels que la pression au travail, les agressions au travail et les trajets de réintégration sont également abordés. »

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« Beaucoup d’emplois vacants ne sont pas pourvus. Il est difficile de trouver les bonnes personnes. »

L’un des principaux défis de l’asbl, qui gère plusieurs maisons de repos et de soins, est la rotation du personnel. Le départ d’une personne a un impact direct sur les autres membres du personnel. Au sein de l’équipe médicosociale, le médecin du travail joue un rôle important dans l’évaluation de l’état de santé d’une personne. Si le médecin indique qu’un travailleur s’approche du burn-out, par exemple, Bram et son équipe cherchent une solution à temps. Si une personne est temporairement inapte au travail, le médecin donne des conseils sur le moment où la personne peut reprendre le travail. 

« Dans les deux organisations, le manque de personnel entraîne une augmentation de la pression au travail. Beaucoup d’emplois vacants ne sont pas pourvus. Il est difficile de trouver les bonnes personnes. En Flandre occidentale, le taux de chômage est faible, ce qui ne facilite pas la situation. »

L’agressivité de la population à l’égard des travailleurs de la Ville de Courtrai augmente également. En collaboration avec IDEWE, la Ville accorde beaucoup d’attention à ce sujet. En effet, les agressions peuvent entraîner des absences de longue durée. L’ensemble de l’organisation est ainsi mise à l’épreuve. « Le médecin du travail et les conseillers en prévention du bien-être psychosocial visitent chaque site et voient ce qui peut être amélioré. Par exemple, l’installation d’un bureau à proximité d’une porte de secours, permettant à quelqu’un de s’enfuir immédiatement en cas de besoin. »

La Ville de Courtrai dispose d’un petit service interne de prévention, mais doit suivre 1 800 travailleurs. « Je considère notre organisation comme une zone industrielle où sont implantées de petites PME. Nous proposons diverses installations, notamment des installations sportives, des maisons de soins, des salles de fêtes, des centres de réunion, etc. En outre, nous employons une main-d’œuvre diversifiée. Des ouvriers aux employés en passant par les télétravailleurs. Les risques au sein de l’organisation varient par secteur »

C’est pourquoi la Ville de Courtrai a conclu un contrat spécifique avec IDEWE. Le conseiller en prévention Kristof Deprez d’IDEWE passe une demi-journée dans les bureaux de Courtrai. « Chaque semaine, je rassemble toutes mes questions pour Kristof. Nous consacrons ensuite une demi-heure à une conversation ouverte. Nous y abordons les différentes situations qui se sont présentées cette semaine-là. Kristof vérifie alors quels conseillers en prévention d’IDEWE peuvent l’aider. Cela peut aller de l’électricité à la sécurité au travail en passant par l’analyse de risques incendie. Il est pratique d’avoir une seule personne de contact chez IDEWE qui s’adresse à des experts dans un domaine spécifique ».

« Nous nous concentrons sur les points problématiques qui ressortent de l’enquête sur le bien-être.

La Ville de Courtrai accorde beaucoup d’attention aux enquêtes sur le bien-être. Il a par ailleurs été prouvé que des personnes heureuses au travail étaient plus productives. Pourtant, aucune analyse de risque n’a été réalisée au cours des cinq dernières années. Bram souhaitait que cela change.

« IDEWE a rédigé des questions et notre coordinateur du bien-être, le directeur des ressources humaines et moi-même avons approuvé l’enquête. L’enquête est maintenant terminée. IDEWE Leuven examine actuellement les résultats en collaboration avec la KU Leuven. Début décembre, nous communiquerons les premiers résultats au personnel. Ensuite, les supérieurs hiérarchiques seront informés des prochaines étapes. L’enquête n’est pas seulement informative, mais nous commencerons à travailler sur les points problématiques qui ressortent des résultats ». 

Le médecin du travail et les conseillers en prévention du bien-être psychosocial d’IDEWE, Tineke Vanyzere et Fien Denijs, suivent de près le processus.

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« Les réponses d’IDEWE sont toujours claires, orientées solution et basées sur le législation. Cela me rassure. »

Bram trouve que le service fourni par IDEWE est excellent. Il obtient des réponses claires et orientées solution à ses questions, souvent le jour même. « Cela me rassure de savoir que les réponses sont basées sur la législation. Je sais ainsi que l’approche est correcte. Je reconnais que sans le soutien d’IDEWE, il me serait difficile de faire mon travail de manière approfondie pour chaque département. On ne peut pas tout savoir. »