Retour Le #travailhybride, cette fois, ça y est : 7 nouveaux conseils de Lode Godderis, le CEO d’IDEWE

Le #travailhybride, cette fois, ça y est : 7 nouveaux conseils de Lode Godderis, le CEO d’IDEWE

- Corona

Expert Lode Godderis

CEO d'IDEWE

« Même si beaucoup de choses ont changé en un an, je reste persuadé que le travail hybride nous offre mille possibilités de travailler mieux. »

Il y a un an, nous nous préparions tous à passer au travail hybride. À l’époque, Lode Godderis, le CEO d’IDEWE, recommandait déjà d’aborder la situation de manière judicieuse, sans se contenter de mettre en place un régime basé sur une simple répartition « 50 % domicile, 50 % bureau ». Vu la persistance de la pandémie, le travail hybride a malheureusement dû attendre. Aujourd’hui, il est permis d’espérer que le New Way of Working pourra bientôt être instauré durablement. Mais beaucoup de choses ont changé en un an. Et bien qu’il n’existe évidemment pas d’approche universelle, Lode Godderis souhaite aider les employeurs en attirant leur attention sur une série de nouveaux points de portée générale.

1. Tout commence par un accueil chaleureux…

Lorsque nous pourrons enfin nous retrouver, nous aurons été la proie de la pandémie depuis à peu près deux ans. Exception faite de l’embellie de l’été dernier, les travailleurs ne se sont pratiquement plus vus depuis tout ce temps. Parfois, ils ont dû assister de loin à l’arrivée ou au départ de certains collègues. Autant dire que la plupart des entreprises vont devoir raviver l’esprit d’équipe et recréer de nouveaux liens. Une excellente idée serait donc d’organiser un moment d’accueil convivial pour inaugurer le travail hybride, et en même temps donner le ton de la culture d’entreprise que vous souhaitez instaurer ou réinstaurer.

2. … dans un espace de travail agréable

Cela peut sembler évident, mais je me rends compte que certains employeurs n’y pensent pas : il est important que le bureau soit un lieu accueillant. Veillez au moins à l’essentiel, notamment à l’ordre et à la propreté. Et n’hésitez pas à pousser un cran plus loin : vos travailleurs apprécieront sûrement que vous ayez profité de leur absence pour réexaminer certaines choses, qu’il s’agisse d’un petit rafraîchissement des peintures ou d’un nouvel aménagement « hybrid-proof ». Il n’est même pas nécessaire que tout soit fin prêt. Si vos travailleurs peuvent voir que votre projet est en route, vous pourrez déjà compter sur leurs commentaires positifs.

« Il n’est évidemment pas question que la moitié de votre équipe tombe malade. Réfléchissez bien aux assouplissements que vous pouvez mettre en place et restez attentif à des mesures telles que la distanciation et l’hygiène. »

3. Autorisé ≠ souhaitable

Ce n’est pas parce que la loi autorise quelque chose que la mesure en question est nécessairement adaptée à votre organisation. Le coronavirus n’est pas encore vaincu, et il n’est évidemment pas question que la moitié de votre équipe tombe malade. En tant qu’employeur et supérieur hiérarchique, réfléchissez donc bien aux assouplissements que vous pouvez mettre en place. Et quels que soient les choix qui ont été faits, restez attentif au respect des mesures de base, comme la distanciation, le port du masque, la ventilation et l’hygiène des mains.

4. Une communication claire

Pour entretenir le plus longtemps possible la perception positive du travail hybride, il est important de préciser clairement les attentes en termes de présences, l’organisation des tâches en fonction du lieu de travail, mais aussi tout ce qui peut et ne peut pas se faire. Votre choix de procéder de manière informelle ou de fixer le tout dans une politique spécifique dépendra de votre entreprise et de votre culture. Ne partez surtout pas du principe que tout se réglera de soi-même, car…

5. … le risque de résistances n’est pas à exclure

Autour de moi, pas seulement chez IDEWE mais aussi chez nos clients, je vois que les gens ont vraiment très envie de se retrouver. Mais il ne faut pas oublier qu’après ces deux années, une partie des travailleurs belges ont parfaitement intégré le télétravail dans leur quotidien. Entre-temps, le marché du travail a même accueilli un vaste groupe de jeunes qui n’ont jamais rien connu d’autre. Il est important que chacun comprenne que le télétravail n’est qu’une forme de travail parmi d’autres, et qu’il n’est donc pas une faveur ou un droit acquis. Dans certains jobs, il n’est tout simplement pas possible. Le travail de bureau peut tout à fait être au centre de votre stratégie hybride. Mais dans ce cas, il est préférable que vous expliquiez très clairement pourquoi. Et si vous disposez d’une politique officielle de télétravail ou de travail hybride, modifiez-la au fil du temps si cela se révèle nécessaire, de préférence d’un commun accord avec vos travailleurs.

« Certaines personnes considèrent le télétravail comme un droit acquis. Si le travail de bureau est au centre de votre stratégie hybride, expliquez-le clairement. »

6. Vaccination : informez-vous bien sur le respect de la vie privée…

Tout le monde sait aujourd’hui que les employeurs n’ont pas le droit de demander si leurs travailleurs sont vaccinés ou non. Mais quelles sont les implications lorsqu’il s’agit d’organiser une fête pour le personnel, par exemple ? L’employeur qui le souhaite peut-il imposer la présentation d’un CST ? Vous avez tout intérêt à connaître la réponse à cette question (et à de nombreuses autres) pour éviter pas mal de frictions en interne et d’ennuis d’ordre juridique. Vous pouvez obtenir des conseils auprès de différentes instances, parmi lesquelles votre service externe de prévention.

7. … et surveillez l’apparition de conflits sur ce thème

Il y a un an, quand nous attendions avec impatience l’arrivée du travail hybride, les vaccins n’étaient encore qu’un rêve lointain. Aujourd’hui, la campagne de vaccination a énormément progressé. Nous en sommes à la dose de booster pour les adultes et un certain nombre d’enfants ont déjà reçu leur première injection. Mais jusqu’ici, peu de questions avaient suscité de telles divergences d’opinions. Le fait qu’une personne vaccinée soit mal à l’aise à l’idée de partager un bureau avec une personne non vaccinée, ou qu’un antivax essaie de rallier des collègues à sa cause peut être source de dissensions. Soyez donc vigilant et assurez-vous d’intervenir à temps. L’approche à adopter sera différente d’une organisation à l’autre : basez-vous sur la culture et les valeurs propres à votre entreprise en matière (notamment) de travail collaboratif, de respect et/ou de diversité.

Certains conseils portent sur les nouvelles opportunités, d’autres sur les risques et les menaces liés au travail en période post-coronavirus. Quoi qu’il en soit, même si une année a passé, mon avis n’a pas changé. Je reste convaincu que le travail hybride nous offre mille possibilités de travailler plus efficacement et d’améliorer le bien-être des travailleurs. En dépit de toutes les contrariétés qu’il nous a amenées, le coronavirus nous aura au moins fait comprendre cela massivement. Les organisations qui seront capables de s’adapter de manière judicieuse en retireront des bénéfices à coup sûr.

  • Employeur ou travailleur ? Comme nous l’avons fait pour l’absentéisme et la réintégration, nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions sur le travail hybride dans un prochain article. N’hésitez pas à nous poser votre question.
  • La mise en place du travail hybride dans votre organisation nécessite une solution sur mesure. Pour obtenir des conseils, prenez contact avec nous.
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