Retour Dans le secteur de l’enseignement aussi : une connexion durable grâce à la déconnexion

Dans le secteur de l’enseignement aussi : une connexion durable grâce à la déconnexion

- Stress et burn-out | Équilibre entre vie professionnelle et vie privée | Changement organisationnel | Absentéisme

Expert Rosanne Volckaert

Conseillère en prévention aspects psychosociaux

Expert Kurt Van Melkebeke

Segment manager enseignement

39,78 % des jours de maladie en 2021 avaient une cause psychosociale

Le rapport relatif à l’absentéisme dans l’enseignement en 2021 de l’AGODI, Agentschap voor Onderwijsdiensten (l’Agence flamande des services de l’enseignement), montre que l’absentéisme continue d’augmenter. Les troubles psychosociaux en sont la cause principale. Ce phénomène est particulièrement frappant chez les directeurs d’école. « De par leur sens des responsabilités, les enseignants et les directeurs font souvent passer le reste avant eux-mêmes », explique Rosanne Volckaert, conseillère en prévention aspects psychosociaux chez IDEWE. « Se concerter afin de prendre de bonnes dispositions sur la déconnexion n’est vraiment pas un luxe superflu. »

Connexion durable

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39,78 % des jours de maladie en 2021 avaient une cause psychosociale. « Dans les tranches d’âge 36-45 ans et 46-55 ans, environ un tiers des arrêts maladie étaient concernés, tant chez les hommes que chez les femmes. À partir de 56 ans, environ la moitié des absences pour cause de maladie s’expliquent par des raisons psychosociales », explique Kurt Van Melkebeke, segment manager Enseignement chez IDEWE. « Chez les directeurs, ces chiffres sont encore plus remarquables. Dans la tranche d'âge 56-65 ans, 65,20 % des jours de maladie étaient dus à un trouble psychosocial, contre 48,68 % pour l’ensemble des catégories de personnel de cette tranche d’âge. » 

Connexion durable

Même si votre désir de bien réaliser votre travail est immense et que votre empathie envers les élèves, les parents et les collègues est très prononcée, ce n’est pas une raison pour penser que vous devez être disponible à tout moment de la journée. « À terme, cela nuit à votre santé », affirme Rosanne Volckaert. « Pour assumer durablement vos responsabilités, votre cerveau a besoin de déconnecter pendant un certain temps après une période de concentration. Après un cours, par exemple, ou pendant une longue réunion. Cela ne sera pas possible si vous restez sur le qui-vive pour répondre à des questions et prendre quelque chose en charge ou faire des choses qui vous sont rappelées par les canaux numériques. »

Responsabilité partagée

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Il est vrai que changer ses habitudes est plus facile à dire qu’à faire. Même si l’on sait qu’il s’agit d’habitudes peu saines. « S’obliger à déconnecter est en partie un processus de prise de conscience individuelle, mais il ne peut être couronné de succès que s’il est abordé sur la base d’expériences partagées dans le cadre d’une concertation mutuelle. D’autant plus qu’il faudra trouver une approche où chacun se sente mieux, même si tout le monde n’a pas les mêmes attentes en matière d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Faire en sorte d’ouvrir le dialogue à ce sujet et de trouver un équilibre au sein de l’organisation constitue le point de départ d’une politique de déconnexion réalisable ».

À lire aussi : Conseil pour un plan de déconnexion au niveau scolaire

 

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