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Les bâtiments sains préservent des virus

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Le WELL Building Standard prenait déjà en compte les critères pour éviter les risques de contamination avant le COVID-19

« Les organisations qui investissent dans des bâtiments sains, où les utilisateurs peuvent être soutenus physiquement et mentalement à partir d’une vision holistique, sont bien mieux à même de répondre avec souplesse à un défi sans précédent tel que la crise du coronavirus », explique Liesbeth Reekmans, responsable de la discipline Construction et bâtiments d’IDEWE. Avant même la pandémie, le WELL Building Standard répondait déjà aux critères visant à éviter les risques de contamination dans les bâtiments.

Au total, nous sommes actifs à l’intérieur plus de 90 % de notre temps : pour travailler, vivre, dormir ou pendant notre temps libre.

L’impact de l’environnement bâti sur la santé et le bien-être d’une personne est particulièrement important. Les paramètres que nous pouvons influencer en tant que personnes, tels que les facteurs environnementaux physiques et sociaux, notre comportement en matière de santé et notre mode de vie, déterminent plus de 75 % de notre santé. Le reste est déterminé par notre matériel génétique et les soins médicaux disponibles. « Je suis convaincue depuis de nombreuses années que l’architecture a une influence très importante sur le bien-être des gens », déclare Liesbeth Reekmans. « Au total, nous sommes actifs à l’intérieur plus de 90 % de notre temps : pour travailler, vivre, dormir ou pendant notre temps libre. Le bâtiment de l’entreprise constitue donc le premier outil de travail du collaborateur. Il arrive le matin et y reste jusqu’à la fin de la journée de travail. La prise en compte des aspects liés à la santé sur le lieu de travail dès la phase de conception et de construction représente par conséquent un investissement intéressant. Pourtant, cela ne fait pas si longtemps qu’il existe des critères de performance pour mesurer le bien-être et la santé. »

Anticiper une crise sanitaire

« Nous constatons aujourd’hui que les organisations qui ont néanmoins investi dans de bonnes infrastructures et développé une résilience organisationnelle sont capables de répondre avec flexibilité aux nombreux défis posés par le coronavirus. Des bâtiments sains, où les utilisateurs sont soutenus physiquement et mentalement de différentes manières, sont prêts en toute circonstance à développer des habitudes saines et à contenir le risque d’infection. »

Depuis, grâce au déploiement du WELL Building Standard, une norme mondialement reconnue est disponible qui se concentre sur la santé et le bien-être dans les bâtiments. « Plus de 5 ans d’études scientifiques et médicales ont précédé la première version. La norme est basée sur la performance et les critères de performance de l’environnement bâti sont également suivis après la livraison. Les bâtiments qui ont été construits et gérés selon cette approche holistique répondaient déjà aux critères permettant d’éviter les risques de contamination avant même la pandémie de coronavirus. »

Thèmes

Dans cette situation nouvelle, il est cependant important de soutenir le travail à distance

Huit thèmes pris en compte par le WELL Building Standard sont directement applicables à la crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui.

  1. La promotion d’un contact propre. En incluant les installations pour le lavage et le séchage des mains ainsi que le nettoyage des bâtiments dans un protocole de nettoyage, la norme WELL empêche la transmission des agents pathogènes. Aucune substance dangereuse ou nocive pour l’homme ou l’environnement n’est utilisée.
  2. L’amélioration de la qualité de l’air est largement liée à l’équipement du bâtiment. La stagnation de l’air peut concentrer des virus ou des poussières dans l’air. Il est donc crucial de maintenir l’air intérieur aussi frais que possible. La norme WELL prévoit des exigences relatives aux débits d’air, aux fenêtres contrôlables, à la filtration de l’air, à l’inspection des microbes et des moisissures, à la gestion et au contrôle de l’humidité.
  3. Le maintien de la qualité de l’eau permet de prévenir l’exposition à toute une série de contaminants et de maladies infectieuses par l’intermédiaire de l’eau. L’eau est généralement traitée au chlore pour la préserver des agents pathogènes. En revanche, si l’eau stagne après une période d’inactivité, le chlore perd probablement son pouvoir désinfectant, entraînant ainsi un risque d’infection par les agents pathogènes.
  4. La gestion de la préparation organisationnelle de l’entreprise est un thème important dans le contexte du COVID-19. Les organisations doivent évaluer régulièrement leurs plans de préparation aux situations d’urgence. La faculté d’adaptation et la flexibilité sont en effet des éléments essentiels de la préparation à une pandémie et de la reprise qui suit.
    En recueillant des informations approfondies auprès des collaborateurs, la norme WELL permet de suivre la situation et l’organisation est prête à procéder aux adaptations nécessaires.
  5. Le soutien des collaborateurs dans le confort et l’activité physique est intégré dans la norme. Avant la crise du COVID-19, 44 % des entreprises n’avaient aucune expérience du télétravail. Par conséquent, de nombreuses organisations n’étaient pas prêtes à aider leurs travailleurs à aménager des postes de travail à domicile fonctionnels et confortables. Dans cette situation nouvelle, il est cependant important de soutenir le travail à distance et de permettre une activité physique pendant la journée.
  6. Le renforcement du système immunitaire est un thème qui est élaboré à partir des effets des précédentes épidémies de SRAS. Grâce à des stratégies de promotion de la santé, à des formations et à des ressources, les utilisateurs des bâtiments sont encouragés à développer des habitudes saines. Un système immunitaire sain aide en effet l’organisme à combattre les infections et réduit la comorbidité associée à un risque élevé d’infection.
  7. En veillant à promouvoir la résilience mentale des utilisateurs d’un bâtiment, on crée une situation de bien-être dans laquelle les individus sont en mesure de vivre pleinement, de faire face au stress habituel, de travailler de manière productive et de contribuer à leur communauté.
  8. Un dernier point important est de soutenir la résilience et le rétablissement de la communauté en renforçant la cohésion sociale, l’autonomisation et la confiance collective.

« Lors de la pandémie de COVID-19, un groupe de travail international a été mis sur pied pour rechercher de nouvelles interventions, en plus de celles qui font déjà partie de la norme, qui peuvent apporter une réponse à la lutte contre les situations dangereuses pour la santé. Nous attendons le rapport à ce sujet dans le courant du mois d’août. »

Consultez nos experts à l’adresse WELL@idewe.be

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