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Les expéditeurs ont désormais aussi besoin d’un conseiller à la sécurité ADR

- Sécurité au travail | Agents chimiques | Sécurité routière | Environnement | Substances dangereuses

Un conseiller indépendant qui veille à la sécurité lors du déplacement de produits dangereux

La désignation d’un conseiller à la sécurité ADR est depuis longtemps une obligation pour les emballeurs, remplisseurs, transporteurs, chargeurs et déchargeurs de marchandises dangereuses. À partir du 1er janvier 2023, toute personne expédiant plus de 50 tonnes de marchandises ou de déchets dangereux par année calendrier est également tenue de désigner un conseiller à la sécurité ADR. Par ailleurs, toute personne qui envoie de telles marchandises au-delà des frontières belges est toujours obligée de le faire, quel que soit le volume.

En Belgique

tankwagen gevaarlijke stoffen

Bien que la fonction de conseiller à la sécurité ADR ne soit pas nouvelle, l’obligation légale de faire appel à lui n’est pas encore suffisamment connue. 

« Le principal malentendu est que seul le transporteur doit désigner un conseiller à la sécurité », explique Helge Vandeweyer, coordinatrice environnementale et conseillère à la sécurité ADR. « La désignation était déjà une obligation pour les transporteurs et les entreprises emballant les marchandises dangereuses en vue d’un transport routier, par exemple. »
 

Chargements de plus de 50 tonnes

« Le 31 décembre 2022 a expiré une période de transition qui exemptait jusqu’à présent les expéditeurs de cette obligation. Un expéditeur est toute personne qui demande à un transporteur de collecter un chargement, y compris des déchets dangereux. Désormais, dès lors qu’ils envoient chaque année plus de 50 tonnes de marchandises dangereuses sur les routes nationales, ils doivent eux aussi engager un conseiller à la sécurité ADR pour les accompagner dans cette démarche. S’ils envoient des marchandises à des partenaires commerciaux en dehors de Belgique, ils doivent le faire dans tous les cas. »

Sécurité des personnes, des infrastructures et de l’environnement

Un inspecteur de la sécurité ADR doit démontrer ses connaissances de la législation ADR tous les cinq ans pour conserver sa licence. Grâce à ses connaissances et à son expertise, il peut ensuite conseiller les partenaires de la chaîne de transport sur les risques que leurs activités impliquent pour la sécurité des personnes, des infrastructures et de l’environnement. 

« Cela concerne, par exemple, les exigences en matière d’emballages et de réservoirs, les procédures de transport et de conditionnement, ainsi que l’administration et les inspections qui y sont liées », explique le conseiller à la sécurité Wim Tessens. « Un expéditeur ne peut remettre des substances dangereuses qu’à une personne qui satisfait elle-même aux obligations de l’ADR. Cette notion aussi, avec la responsabilité qui en découle, reste méconnue. »

Conseiller en substances dangereuses

magazijn gevaarlijke stoffen

Le conseiller à la sécurité ADR n’a pas seulement l’œil pour ses tâches spécifiques, mais est également un conseiller en substances dangereuses en général. « Il s’agit d’une personne qui, en tant que conseiller externe et indépendant, veille à la sécurité des substances dangereuses et soutient réellement les entreprises. Ce besoin est criant dans de nombreuses entreprises et institutions. » 
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